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Qu’est-ce que “l’Enfer” dans une bibliothèque ?
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Dans le contexte d’une bibliothèque, l’Enfer désigne une section particulière où sont conservés des ouvrages considérés comme interdits, immoraux ou subversifs, souvent en raison de leur contenu érotique, politique ou religieux. Ce terme, chargé de mystère, reflète une volonté historique de préserver ces textes tout en les mettant à l’écart du grand public. Voici une explication détaillée de ce concept.
Origine du terme "Enfer"
Le mot "Enfer" a été utilisé pour la première fois au XIXᵉ siècle, notamment dans les bibliothèques françaises, comme la Bibliothèque nationale de France (BnF). Cette appellation fait référence à l’idée que ces ouvrages, jugés scandaleux ou dangereux, étaient relégués dans un espace "souterrain", hors de la portée du public, presque comme des âmes damnées.
Les ouvrages enfermés dans cette section étaient souvent signalés comme "non communicables" et accessibles uniquement à des chercheurs autorisés ou à des personnes avec une permission spéciale.
Quels types d’ouvrages trouve-t-on dans l’Enfer ?
1. Littérature érotique et pornographique : L’Enfer était principalement destiné à abriter des livres, manuscrits et gravures jugés indécents ou contraires à la morale, tels que des œuvres à caractère érotique ou pornographique. Par exemple :
Les écrits du Marquis de Sade, comme Les Cent Vingt Journées de Sodome.
Les illustrations érotiques d’artistes comme Gustave Doré ou Félicien Rops.
2. Œuvres politiquement ou religieusement controversées : Certains textes jugés subversifs ou menaçant l’ordre établi ont également été placés dans l’Enfer.
3. Manuscrits rares ou précieux : Bien que ce ne soit pas leur vocation première, certaines bibliothèques incluaient dans l’Enfer des documents précieux pour mieux les protéger.
Pourquoi une telle section ?
1. Protection de la moralité : À une époque où la censure était forte, l’Enfer servait à protéger la société (en particulier les jeunes) contre les "mauvais" livres.
2. Préservation des œuvres : Plutôt que de détruire les ouvrages controversés, on les conservait dans des espaces restreints pour des besoins historiques, artistiques ou scientifiques.
3. Contrôle des accès : Les bibliothécaires exerçaient un contrôle strict sur ces œuvres, n’autorisant leur consultation que dans des cas spécifiques.
L’Enfer aujourd’hui
Avec la libéralisation des mœurs et l’évolution de la censure, les ouvrages de l’Enfer sont désormais accessibles dans de nombreuses bibliothèques, parfois exposés dans des collections spéciales. À la BnF, par exemple, les documents de l’Enfer ont été intégrés dans les fonds généraux, tout en conservant leur caractère historique. Ces œuvres témoignent d’un passé où la lutte entre liberté d’expression et contrôle moral était particulièrement vive.
Conclusion
L’Enfer dans une bibliothèque n’est pas une simple section : c’est un symbole de la censure, de la moralité fluctuante des sociétés, et de la nécessité de préserver le patrimoine culturel, même lorsqu’il dérange. Aujourd’hui, il nous rappelle que certains livres, autrefois bannis, sont devenus des témoins précieux de l’histoire littéraire et artistique.
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Dans le contexte d’une bibliothèque, l’Enfer désigne une section particulière où sont conservés des ouvrages considérés comme interdits, immoraux ou subversifs, souvent en raison de leur contenu érotique, politique ou religieux. Ce terme, chargé de mystère, reflète une volonté historique de préserver ces textes tout en les mettant à l’écart du grand public. Voici une explication détaillée de ce concept.
Origine du terme "Enfer"
Le mot "Enfer" a été utilisé pour la première fois au XIXᵉ siècle, notamment dans les bibliothèques françaises, comme la Bibliothèque nationale de France (BnF). Cette appellation fait référence à l’idée que ces ouvrages, jugés scandaleux ou dangereux, étaient relégués dans un espace "souterrain", hors de la portée du public, presque comme des âmes damnées.
Les ouvrages enfermés dans cette section étaient souvent signalés comme "non communicables" et accessibles uniquement à des chercheurs autorisés ou à des personnes avec une permission spéciale.
Quels types d’ouvrages trouve-t-on dans l’Enfer ?
1. Littérature érotique et pornographique : L’Enfer était principalement destiné à abriter des livres, manuscrits et gravures jugés indécents ou contraires à la morale, tels que des œuvres à caractère érotique ou pornographique. Par exemple :
Les écrits du Marquis de Sade, comme Les Cent Vingt Journées de Sodome.
Les illustrations érotiques d’artistes comme Gustave Doré ou Félicien Rops.
2. Œuvres politiquement ou religieusement controversées : Certains textes jugés subversifs ou menaçant l’ordre établi ont également été placés dans l’Enfer.
3. Manuscrits rares ou précieux : Bien que ce ne soit pas leur vocation première, certaines bibliothèques incluaient dans l’Enfer des documents précieux pour mieux les protéger.
Pourquoi une telle section ?
1. Protection de la moralité : À une époque où la censure était forte, l’Enfer servait à protéger la société (en particulier les jeunes) contre les "mauvais" livres.
2. Préservation des œuvres : Plutôt que de détruire les ouvrages controversés, on les conservait dans des espaces restreints pour des besoins historiques, artistiques ou scientifiques.
3. Contrôle des accès : Les bibliothécaires exerçaient un contrôle strict sur ces œuvres, n’autorisant leur consultation que dans des cas spécifiques.
L’Enfer aujourd’hui
Avec la libéralisation des mœurs et l’évolution de la censure, les ouvrages de l’Enfer sont désormais accessibles dans de nombreuses bibliothèques, parfois exposés dans des collections spéciales. À la BnF, par exemple, les documents de l’Enfer ont été intégrés dans les fonds généraux, tout en conservant leur caractère historique. Ces œuvres témoignent d’un passé où la lutte entre liberté d’expression et contrôle moral était particulièrement vive.
Conclusion
L’Enfer dans une bibliothèque n’est pas une simple section : c’est un symbole de la censure, de la moralité fluctuante des sociétés, et de la nécessité de préserver le patrimoine culturel, même lorsqu’il dérange. Aujourd’hui, il nous rappelle que certains livres, autrefois bannis, sont devenus des témoins précieux de l’histoire littéraire et artistique.
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