PROSTITUTION DE MINEURS : « CES PROXÉNÈTES RÔDENT DEVANT LES FOYERS D’AIDE À L’ENFANCE » | GPTV

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Le 3 octobre 2024, Myriam Palomba était l’invitée de Mike Borowski, sur GPTV !

Myriam Palomba est une journaliste et directrice de rédaction, connue pour son travail dans la presse people. Elle a occupé des postes clés dans des magazines tels que Public et est également active dans la production de contenu digital. Myriam Palomba se distingue par son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.

L'Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et ses dérives

Créée sous la IVe République, l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) est une institution qui vise à protéger les enfants en danger ou sans famille, avec environ 300 000 mineurs pris en charge aujourd’hui. Cependant, le nombre de placements d’enfants n’a cessé d’augmenter, passant de 120 000 dans les années 1980 à près de 180 000 en 2020, soulevant des doutes sur l’efficacité réelle du système. Les dépenses liées à l’ASE atteignent 7,5 milliards d’euros par an, représentant 23% des dépenses sociales, mais le manque de transparence sur la gestion financière demeure une préoccupation.
La mission de protection de l’ASE est fréquemment mise à mal par de graves dysfonctionnements. Des scandales de prostitution touchent environ 15 000 mineurs placés en foyer, exposant la vulnérabilité des jeunes pris en charge par ces structures. Des cas de proxénétisme devant les foyers ont été signalés, et des adolescentes en fugue se retrouvent parfois séquestrées, violées et exploitées sexuellement. Plus inquiétant encore, certains membres du personnel de l’ASE, censés protéger ces enfants, sont impliqués dans des affaires d’abus sexuels, trahissant la confiance placée en eux et bafouant le droit des enfants à une protection.
L’impact de l’ASE sur la vie des enfants une fois devenus adultes est également préoccupant. De nombreux jeunes quittent le système de l’ASE sans filet de sécurité, se retrouvant souvent dans une grande précarité. Un quart des sans-abri en France a été pris en charge par l’ASE, et plus de la moitié a eu un contact avec ce dispositif. Ce constat soulève de graves interrogations sur l’efficacité du système, dont le financement massif semble ne pas garantir l’insertion sociale et le bien-être des jeunes concernés. Les conséquences sont dramatiques, laissant de nombreux anciens protégés de l’ASE marginalisés, en souffrance psychologique, et en grande difficulté sociale et scolaire, appelant à une réforme en profondeur pour véritablement répondre aux besoins de ces enfants.
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