Surveillance pénitentiaire : un drone pour renforcer la sécurité à Nanterre
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À Nanterre, un dispositif inédit a été déployé pour renforcer la sécurité : des drones patrouillent désormais au-dessus de la prison. Innovation ou surveillance excessive ? Découvrez les enjeux derrière cette initiative.
Un drone pour la prison de Nanterre : une révolution sécuritaire en vol
Depuis janvier 2025, le ciel au-dessus de la prison de Nanterre est sous surveillance. Trois drones, autorisés par un arrêté préfectoral, patrouillent pour sécuriser l'établissement. Une technologie qui intrigue autant qu'elle questionne sur ses limites et ses impacts.
Quand la technologie survole le carcéral
Trois modèles bien précis de drones - UAS-FR-345960, UAS-FR-2896205, et UAS-FR-232099 - ont reçu l'autorisation de survoler l'établissement pénitentiaire jusqu'au 31 décembre 2025. Ces appareils ne sont pas de simples gadgets. Certifiés, contrôlés et soumis à des normes strictes, ils répondent aux exigences du scénario S3 défini par la réglementation française.
Le scénario S3, c'est quoi exactement ? C'est un cadre d'utilisation des drones civils en zone peuplée. Il autorise des vols à vue (VLOS) ou à proximité (EVLOS) avec des restrictions claires :
Pas de survol de foules ou de tiers non impliqués dans la mission.
Distance de sécurité au sol obligatoire pour limiter les risques en cas de panne ou de crash.
Une altitude maximale de 120 mètres, idéale pour une surveillance efficace.
En clair, les drones ne s'aventurent pas n'importe où et doivent rester à portée de contrôle immédiat. Ce cadre garantit une utilisation responsable, adaptée à un environnement aussi sensible qu'une prison.
Une mission : surveiller, prévenir, réagir
Ces drones ne volent pas pour le plaisir. Leur mission est claire : répondre aux besoins opérationnels d'un lieu où la sécurité est un enjeu quotidien. Voici leurs principales tâches :
1. Observer les mouvements collectifs de détenus : repérer les attroupements et anticiper d'éventuelles émeutes.
2. Appuyer lors des refus de réintégration : surveiller les groupes de détenus récalcitrants et transmettre des images en temps réel.
3. Capturer des relevés visuels : prendre des photos et vidéos des zones sensibles ou des incidents pour les enquêtes internes.
4. Assurer une veille préventive : surveiller les espaces extérieurs pour détecter des comportements suspects ou des tentatives d'intrusion.
Grâce à ces fonctions, les drones offrent une vue aérienne précise et rapide, réduisant les risques pour les agents présents sur le terrain.
Des pilotes triés sur le volet
Pour piloter ces drones, pas question d'improviser. Seuls des télépilotes formés et habilités peuvent prendre les commandes. Ils doivent :
Être désignés par la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires (DISP).
Posséder une certification reconnue par la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC).
Coordonner chaque vol avec les autorités aériennes locales, notamment la tour de contrôle de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux ou Le Bourget.
Chaque opération est encadrée : un seul drone en vol à la fois et un enregistrement systématique des missions dans un registre détaillé.
Entre innovation et contraintes
Si ces drones apportent une solution technologique, ils évoluent sous une stricte surveillance. Les conditions d'utilisation sont rigoureusement encadrées :
Interdiction de survoler les tiers : aucun drone ne peut s'approcher d'une zone où des personnes non concernées se trouvent.
Zone d'exclusion des tiers : à basse altitude (moins de 50 mètres), une zone sécurisée doit être aménagée pour éviter les accidents en cas de crash.
Adaptation aux conditions météo : les vols sont interdits par vent fort, rafales ou précipitations.
Traçabilité obligatoire : chaque vol doit être consigné avec sa date, son objectif et le nom du télépilote.
Un futur modèle ?
Autorisé jusqu'à fin 2025, ce dispositif de surveillance aérienne constitue un test grandeur nature pour le ministè...
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