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En 2024, le débat sur la fin de vie en France a marqué l'actualité

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En 2024, un des événements qui a marqué l’actualité française, c'est le débat sur la fin de vie. Un projet de loi était en cours d’examen à l’Assemblée nationale au printemps, jusqu’à ce que la dissolution rende le texte caduc. Le 1ᵉʳ volet faisait consensus : il portait sur le renforcement des soins palliatifs destinés à soulager souffrances physiques et psychologiques des malades. Le 2ᵉ volet en revanche divisait : il s’agissait d’autoriser, sous conditions précises, une aide à mourir ; elle prenait la forme d’une assistance au suicide, avec une exception d’euthanasie (pour les malades ne pouvant s’administrer eux-mêmes la substance létale). Une légalisation très attendue par certains, redoutée par d’autres.

Le 27 mai 2024, après une longue gestation, le projet de loi sur la fin de vie arrive en séance publique à l’Assemblée nationale, introduit par Catherine Vautrin alors ministre de la Santé du gouvernement Attal. « Mesdames et Messieurs les députés, si les soins palliatifs reposent sur une éthique de la vulnérabilité de la personne, l'aide à mourir postule la volonté et l'autonomie du patient sur sa vulnérabilité », déclarait la ministre devant l'Assemblée nationale.

Nombreux sont les défenseurs de la légalisation de l’aide à mourir. Pour Jonathan Denis, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, ce projet de loi représentait un espoir. « En France, aujourd'hui, vous avez des centaines de Français qui doivent partir à l'étranger — en Suisse s'ils en ont les moyens ou en Belgique — pour pouvoir être accompagnés comme ils le souhaitent, c'est-à-dire être accompagnés dans le cadre d'une aide à mourir parce qu'ils sont malades, qu'ils ont des souffrances physiques ou psychologiques insupportables et qu'on ne peut pas les accompagner comme ils le souhaitent en France, précise Jonathan Denis. Donc, l'espoir d'une nouvelle loi a été immense parce qu'on disait à ces Français : "Nous allons vous accompagner dans votre pays selon la définition de votre dignité et comme vous l'avez choisi." »

Le combat de Jonathan Denis pour autoriser l’aide à mourir trouve sa source dans son histoire personnelle, en 2008. « J'ai accompagné mon papa dans le cadre d'une aide à mourir clandestine illégale en France, qui a été pratiquée à sa demande par un médecin parce que mon père avait un cancer généralisé et des souffrances physiques et psychologiques étaient devenues insupportables, témoigne-t-il. C'était une demande exprimée par mon père. Il aurait peut-être pu vivre encore quelques semaines, peut-être quelques mois, mais pour lui, il était temps de dire stop. »

À écouter dans Priorité santéDébat sur la fin de vie en France

Rendre les soins palliatifs disponibles sur tout le territoire

La légalisation de l’aide à mourir est source d’inquiétude pour le Dr Ségolène Perruchio, cheffe du service des soins palliatifs au centre hospitalier Rives de Seine en région parisienne. « Même si personne ne sera obligé de demander une assistance au suicide ou une euthanasie, bien évidemment, de facto, tout le monde va être obligé de se poser la question, analyse-t-elle. Certaines personnes, qui sont probablement parmi les plus vulnérables, les plus isolées, celles qui n'auraient pas les moyens de se soigner, pourraient subir une forme de pression de la société, pression inconsciente, en se disant finalement : "C'est vrai, est-ce que pour moi, ça n'est pas la meilleure solution ?" Et ça, ça nous inquiète. »

Pour le Dr Perruchio, l’urgence est de rendre les soins palliatifs disponibles partout. « La priorité doit être de développer les soins palliatifs et on verra à ce moment-là qu'il n'y aura plus beaucoup de demandes à mourir, estime la médecin. J'ai en ce moment dans le service une jeune femme qui m'a dit il y a un mois "J'avais tellement mal que je voulais mourir". Cette dame, on lui a posé une pompe intrathécale avec de la morphine qui diffuse directement dans le liquide autour de sa moelle épinière. Et aujourd'hui, elle me dit : "Maintenant, ça va beaucoup mieux." Tout n'est pas réglé. Elle n'a pas zéro douleur, mais néanmoins elle ne demande plus à mourir. ​​​​​​​»​​​​​​​

La légalisation de l’aide à mourir, sujet éminemment sensible, continue de diviser. Une proposition de loi, signée par 225 députés et reprenant le texte tel qu’il était avant la dissolution, a été déposée et pourrait donc être examinée au Parlement.

À écouter dans le Débat du jourFin de vie : faut-il opposer devoir de soigner et droit à mourir ?

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Le 27 mai 2024, après une longue gestation, le projet de loi sur la fin de vie arrive en séance publique à l’Assemblée nationale, introduit par Catherine Vautrin alors ministre de la Santé du gouvernement Attal. « Mesdames et Messieurs les députés, si les soins palliatifs reposent sur une éthique de la vulnérabilité de la personne, l'aide à mourir postule la volonté et l'autonomie du patient sur sa vulnérabilité », déclarait la ministre devant l'Assemblée nationale.

Nombreux sont les défenseurs de la légalisation de l’aide à mourir. Pour Jonathan Denis, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, ce projet de loi représentait un espoir. « En France, aujourd'hui, vous avez des centaines de Français qui doivent partir à l'étranger — en Suisse s'ils en ont les moyens ou en Belgique — pour pouvoir être accompagnés comme ils le souhaitent, c'est-à-dire être accompagnés dans le cadre d'une aide à mourir parce qu'ils sont malades, qu'ils ont des souffrances physiques ou psychologiques insupportables et qu'on ne peut pas les accompagner comme ils le souhaitent en France, précise Jonathan Denis. Donc, l'espoir d'une nouvelle loi a été immense parce qu'on disait à ces Français : "Nous allons vous accompagner dans votre pays selon la définition de votre dignité et comme vous l'avez choisi." »

Le combat de Jonathan Denis pour autoriser l’aide à mourir trouve sa source dans son histoire personnelle, en 2008. « J'ai accompagné mon papa dans le cadre d'une aide à mourir clandestine illégale en France, qui a été pratiquée à sa demande par un médecin parce que mon père avait un cancer généralisé et des souffrances physiques et psychologiques étaient devenues insupportables, témoigne-t-il. C'était une demande exprimée par mon père. Il aurait peut-être pu vivre encore quelques semaines, peut-être quelques mois, mais pour lui, il était temps de dire stop. »

À écouter dans Priorité santéDébat sur la fin de vie en France

Rendre les soins palliatifs disponibles sur tout le territoire

La légalisation de l’aide à mourir est source d’inquiétude pour le Dr Ségolène Perruchio, cheffe du service des soins palliatifs au centre hospitalier Rives de Seine en région parisienne. « Même si personne ne sera obligé de demander une assistance au suicide ou une euthanasie, bien évidemment, de facto, tout le monde va être obligé de se poser la question, analyse-t-elle. Certaines personnes, qui sont probablement parmi les plus vulnérables, les plus isolées, celles qui n'auraient pas les moyens de se soigner, pourraient subir une forme de pression de la société, pression inconsciente, en se disant finalement : "C'est vrai, est-ce que pour moi, ça n'est pas la meilleure solution ?" Et ça, ça nous inquiète. »

Pour le Dr Perruchio, l’urgence est de rendre les soins palliatifs disponibles partout. « La priorité doit être de développer les soins palliatifs et on verra à ce moment-là qu'il n'y aura plus beaucoup de demandes à mourir, estime la médecin. J'ai en ce moment dans le service une jeune femme qui m'a dit il y a un mois "J'avais tellement mal que je voulais mourir". Cette dame, on lui a posé une pompe intrathécale avec de la morphine qui diffuse directement dans le liquide autour de sa moelle épinière. Et aujourd'hui, elle me dit : "Maintenant, ça va beaucoup mieux." Tout n'est pas réglé. Elle n'a pas zéro douleur, mais néanmoins elle ne demande plus à mourir. ​​​​​​​»​​​​​​​

La légalisation de l’aide à mourir, sujet éminemment sensible, continue de diviser. Une proposition de loi, signée par 225 députés et reprenant le texte tel qu’il était avant la dissolution, a été déposée et pourrait donc être examinée au Parlement.

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